Bernard DESPONT Tourmenteur de bois |
Année de naissance : 1951 Origine : France Sud-Ouest Fumel Saint-Chaliès Signe particulier : boiseux |
|
De bout, de travers et de fil en esquille |
Pour m'écrire : cliquez sur la photo |
Pour en savoir plus : consulter les RG |
Grenoblois (pardon, Doménois) d’adoption, et depuis 2013 Rochetoirinois, je suis originaire du sud-ouest, où je conserve mes racines, ma famille (ma mère, 3 frères et 2 sœurs) fixée depuis des générations dans le Villeneuvois (les pruneaux d’Agen, le foie gras, les confits, la cuisine du cochon, et autres tourtières). Mon père travaillait le bois, et dans les bois. Charpentier de métier, il a d’abord été charron, fabriquait des tonneaux, des roues de charrettes et autres brouettes si utiles à la campagne. L’hiver, il faisait des coupes de bois de pin et de châtaigner (nous avions 30 hectares de bois apportés en « dot » par ma mère) Il avait lui-même construit sa scierie de 120 m² où trônait une scie à ruban sur laquelle il débitait en planches ses billes sorties du bois, et qui finissaient à la parqueterie du coin. Je passais mes vacances à tirer les planches derrière la scie, et j’en garde un souvenir précieux
.
![]() |
La fratrie au grand complet en 2006 |
La maison familiale du Bru, construite par mon père |
![]() |
Autant dire que j’ai depuis ma plus tendre enfance baigné dans le bois, et si ma profession était toute administrative, étant directeur territorial dans ma collectivité, je n'ai jamais cessé de travailler le bois à mes heures de loisirs. Si je me suis équipé depuis près d’une trentaine d’années de machines à bois, il me restait une envie jamais assouvie, celle de « tourner » le bois. Je me demandais en réalité ce que l’on pouvait bien faire en tournage, à part des pieds de table ou des pieds de lampe !
|
En stage au Sappey (près de Grenoble) en mai 2004 |
En 2004, à l’âge déjà avancé de 53 ans, je me décidai à m’inscrire à un stage organisé dans la région de Grenoble par Philippe Bourgeat, avec la complicité de Jacques Portal. J’achetai d’abord un tour (delta850) puis j’allai faire mon stage (je n’envisageais pas de me former et de rentrer chez moi sans pouvoir mettre aussitôt en pratique mon apprentissage). J’ai tout de suite été contaminé par ce fameux virus dont on parle tant dans les forum des boiseux tourneurs. Un virus qui ne laisse aucun répit, qui est contagieux, car il se propage auprès de voisins boiseux qui deviennent vite accros du tournage, et pour lequel on n’a pas trouvé d ‘antidote (et c’est tant mieux !). Et puis c’est un virus exigeant, j’ai dû compléter mon équipement par un tour plus performant (DB1000), puis par un mandrin supplémentaire, voilà que maintenant il me réclame une table croisée, jusqu’où ira-t-il ?
Je me suis offert en juillet 2007 un stage d'une semaine chez Jean-François ESCOULEN, pour apprendre les prémices du tournage excentré. Ce fut un vrai régal, Jean-François et Monique sont des gens adorables en plus d'être des surdoués du travail du bois.
Du travail ! |
Mais aussi quelques moments de détente dans la bonne humeur |
Mes réalisations sont sans prétention, et quand je visite les sites de certains tourneurs membres ou pas de l’AFTAB, professionnels ou amateurs, je me dis qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais peu m’importe, je ne cherche pas à rivaliser de talent, j’ai surtout envie de me faire plaisir et de continuer à progresser dans mon petit niveau de tournage loisirs. Et je m’aperçois que même pour soi, même pour le seul plaisir de tourner de beaux objets pour les conserver précieusement ou pour les offrir, on devient toujours plus exigeant avec soi-même.
![]() |
||
![]() |
![]() |
J’ai vécu quelques ennuis de santé en 2005, et même si aujourd’hui c’est du passé, je peux dire que le tournage et la passion qu’il a engendré en moi m’ont aidé (avec le soutien précieux et incontournable de mes deux enfants, de la famille et des amis bien entendu) à traverser cette période difficile.
En 2008, j'ai rencontré Martine, que j'ai épousé en août 2010, et depuis janvier 2012, je suis à la retraite, ce qui va me laisser du temps pour le tournage, la cuisine, le bricolage et les voyages. J'ai construit un nouvel atelier qui est bien plus fonctionnel et agréable que le garage.
A ma gauche: Fred Aurélie et Thomas (manque Elisa, née en 2011), à ma droite Martine, et Frédéric |
Le nouvel atelier à Domène de 20 m² |
Depuis mai 2013, après avoir vendu la maison de Domène, nous nous sommes installés, ma femme, ma belle-mère et moi sur les hauteurs de La Tour du Pin, à la sortie du sympathique village de Rochetoirin, à 450 m d'altitude. J'ai construit mon atelier de 32 m², où je n'ai presque plus le temps de tourner, tant les activités d'extérieur à la campagne sont accaparantes.
L'atelier 2013 |
Aménagement de l'atelier |
Coin tournage |
Alors, bonne visite, et si vous qui lisez ces lignes et consultez mon site y trouvez quelque plaisir, allez donc m’écrire un petit mot sur mon livre d’or. Et si vous êtes tourneur et que mon site ne vous laisse pas « de bois », je serais honoré qu’il figure dans vos liens, et à « mon tour », je mettrai le vôtre dans les miens.